Crier Pleurer Penser un monde meilleur

Crier Pleurer Penser un monde meilleur

Entre aujourd'hui et demain

Le 14/05/2014 et déjà le 15 chez toi

 

Cette inquiétude sourde qui circule en nos veines

Qui nous saisit même après les plus grandes joies

Ces raisons-là qui font que nos raisons sont vaines

Ces choses au fond de nous qui nous font veiller tard

 

Et s'il ne fallait retenir que ces phrases de la chanson. Sans doute est-ce celle-ci qui faudrait retenir.

 

Le passé est le passé et il n'est que ça. Il n'en est pas moins là d'où nous venons et ce qui nous a construit. Que cela nous plaise ou pas. Le passé n'est-que ça mais il est aussi tout ça. Il est ce que nous sommes. Ou du moins nous sommes la somme de ce qu'il est ou en avons vécu.

 

Si pour moi une orange est la saveur de tout ce que pouvait être un noël. Ce n'est pas seulement parce que Noël ne pouvait être que ça. Mais seulement parce que Noël faisait ce qu'il peut. Et que de toute façon Noël avait sa magie qui transcendait l'orange en cette citrouille dans laquelle moi j'étais un prince.

 

Faut-il le regretter? Non sans aucun doute. Car à défaut d'autre chose je suis sans doute la meilleure chose qui me soit arrivée. (Seuls ceux qui ont un fort sens de l'humour éclateront de rire comme moi). Mais que pouvait-il m'arriver d'autre que moi?

 

Alors voilà que ce soir. Je veille tard et que j'écris. Sans doute des conneries.

 

Mais j'ai passé une bonne soirée. Seulement nous sommes, ou du moins je suis, dans cet entre-temps entre la fin de soirée et demain matin. Dans cet entre temps dans lequel le temps suspends son vol et ou les choses inanimées prennent une âme.

 

Et donc je n'écris à personne en particulier sauf à toi en général.

 

Toi à qui je dis "tu" depuis le début de ce blog et que j'aurai oublié demain parce que tu n'existes que dans mon imagination. Tu n'existes que comme "alter ego" de mon copain des montagnes qui comprenait mes silences. Comme cette déesse rencontrée cinq secondes dans un train et dont les yeux sont a jamais gravés dans mon cœur. Comme d'autres yeux que seul un couvercle de chêne a séparés de moi. Mais ce n'est que partie remise….

 

Alors me diras-tu pourquoi écrire à des fantômes?

 

Veiller tard



15/05/2014
0 Poster un commentaire

A découvrir aussi


Inscrivez-vous au blog

Soyez prévenu par email des prochaines mises à jour

Rejoignez les 10 autres membres